Vers la Côte-Nord…

16 décembre : Réveil à Donnacona et déjeuner avec vue sur le fleuve. La maison de Jacques, l’oncle à Félix, est magnifique et la lumière du soleil donne envie à quiconque d’y déménager pour s’assurer d’un réveil toujours du bon pied. On quitte pour l’est via la 138 vers Baie-Comeau vers 10h00. Il neige encore pas mal, ce qui rend la route à la fois très belle et très glissante, mais hé! J’suis un professionnel!

On évite le détour vers le Saguenay que le GPS tente de nous faire prendre et on prend le traversier pour se rendre à Tadoussac. On prévoyait un dîner au Café du Fjord, mais à notre arrivée, les 3 pieds de neige devant la porte nous force à croire que ce ne sera pas pour aujourd’hui. Il y a 10 ans et demi, je mettais les pieds pour la première fois avec Simon à ce restaurant, plus précisément à l’auberge jeunesse pour un voyage avec l’école. Un voyage que j’ai particulièrement aimé. Donc de voir le tout avec de la neige est un réel plaisir. C’est un peu plus loin, suite aux directives d’un monsieur qui marchait avec la « guédilles au nez » et un accent « bien mâché », qu’on s’est arrêté pour un repas au restaurant Champs Martin. Un panini au menu et un thé, c’était sympa, sans plus. Mais le plus important, c’est que c’est à ce moment que la raison de notre voyage s’est dévoilée à nous: réaliser un documentaire sur notre voyage. On a effectué nos premières entrevues à cet endroit avec des gens de la place et ça motive les troupes. Quelques heures plus tard, à notre arrivée à Baie-Comeau, on débarque sur la belle rue Lassalle pour souper et prendre le pouls du monde de la ville. On débarque au « Grand Hôtel » où tout le monde de la ville y est. On parle un peu avec les gens de la place et on découvre un sentiment d’appartenance important à la région et bien de la méprises face à tout ce qui excède l’endroit: de Sept-Île à Fermont. Les gens rient lorsqu’on mentionne Fermont. Étrange. Mais bon. On se fait rire de nous également, puisque Montréal, « c’est le monde stressé de la ville qui aime le traffic et les petites espaces ». Ha. Ha.

Une fois le repas cher terminé, direction la route 389 vers Fermont, plus précisément, le Motel l’Énergie qui se situe à côté du barrage Manic-Cinq. La route est glissante et il fait noir, mais c’est beau. Très beau. J’imagine que ce chemin le jour doit offrir pas mal de beaux points de vue. Tout comme notre voyage aux États-Unis, on a eu notre passe de chance ou de « bonne manoeuvre » puisque lors d’une courbe, l’épaisseur de neige nous a fait faire un 180 degrés qui nous a arrêté de justesse à 2 pieds de la bordure du fossé. Le coeur nous a arrêté et on s’est mis à rire. Je me donne un peu de crédit puisque j’ai éviter un dérapage qui aura pu être plus intense. Mais bon, tout est bien et rien de tel s’est reproduit. On apprend de nos erreurs, et de nos surprises. Vers 2h00 a.m., on arrive au Motel et on se demande bien « quessé qu’on fout là ». Mais ça, on y répondra demain.

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