Le tourbillon a commencé avec la sortie du premier. Au cinéma, on avait droit à des scènes époustouflantes, quelques beaux moments, mais tout sentait le réchauffé saupoudrer d’une épice nostalgique un peu trop forte pour le nez. Comme si au delà de ce goût, il n’y avait pas trop de fond. Juste une abysse qui mène aux ténèbres (ouf, ça sonne lourd, mais je pèse mes mots…).
De là, on aurait dû se douter que l’aventure allait être éprouvante : 2 autres volets restaient à venir. Le premier, c’était un vinaigre. Bien bon lorsque mélangé, insupportable en solo. Le deuxième morceau nous laissait croire qu’il y avait place pour sauver les meubles, sauver l’histoire. C’était imparfait, mais on se tenait la main et on pouvait se permettre d’y croire.
Mais hier, le dernier bout m’a convaincu du contraire. Oh oui. C’était trop long, et on se demande pourquoi on est resté accroché si longtemps. Comme une mauvaise série télé qu’on continue de regarder sachant très bien qu’on perd un temps précieux. Une sorte de faux espoir qu’on nourrit pour rien. Mais non. Fuck non.
Paradoxalement, la fin de la trilogie du Hobbit coïncide avec un tourbillon sirupeux et vinaigré de ma vie. Finalement, je peux passer à autre chose et me dire qu’il y en aura plus de mauvais chapitre à cette histoire et que la fin, qu’on cherche toujours le bout dans un film de Jackson a finalement été bouclée (for god’s sake…).
Peter Jackson, j’espère que tu apprendras tout comme moi que certaines histoires méritent d’être plus courtes… ou encore, peut-être en avais-tu autant besoin que moi?
Le Hobbit, c’est un peu mon épiphanie. Pour ça, j’en suis un peu reconnaissant.
#philosophiecinématographiqueàdeuxcennes
Same here, same here TheBrown #fuckindélivrance
J’avais pas vu ton message… juste 6 mois de retard.
#pastropdedélivrancepourmoienboutdeligne