La journée à Hollywood. Bien que ce nom est synonyme de glamour, le quartier lui est synonyme de bordel ambulant. Autant des fois je regarde Montréal et je trouve qu’on fait dur, étant en face d’un endroit aussi idolâtré autant délabré je me dis qu’on a de quoi être heureux. Je ne peux pas croire qu’avec le nombre de touristes qu’ils ne peuvent pas se forcer un peu pour nettoyer un peu. Sincèrement, c’est décevant, surtout pour quiconque ayant vu New York (Manhattan), on s’attend à une même attention pour l’image et le respect du lieu. La journée n’en a pas été pour le moins décevante, mais disons que côté « charme », on repassera.
Voici en quelques lignes notre journée: En route vers L.A., il y a toujours du trafic. Que ce soit par la 101, la 701, la 405, la 5, la 8, la Z7407runv02: il y a toujours du trafic. Et pourtant, il y a 6 voies de chaque côté de l’autoroute. Trouvez le problème… Une fois arrivé, on admire avec de grands yeux le Sid Grauman’s Chinese Theater (là où il y a beaucoup de premières de films!). Par la suite, on fait quelques pas et on se ramasse devant le Kodak Theater, lieu mythique de la cérémonie des Oscars. En face, le El Capitan, l’un des premiers cinémas à Hollywood et toujours actif. Il a été acheté par Disney qui y passe ses nouveaux films. C’est également l’endroit où Orson Welles a eu sa première pour son film Citizen Kane. J’en ai des frissons. Simplement cela en vaut le détour pour n’importe quel cinéphile. On marche par la suite dans le quartier. Les rues sont longues et il n’y a pas grand chose. Il y a le Walk of Fame, quelques édifices mythiques, mais en général, ça tombe mort rapidement. Visite du Amoeba Music Store, plus grand disquaire indépendant au monde. J’en ai mal à la tête tellement il y a du stock. On y rencontre de vrais Los Angeliens. On soupe aux sushis et pour 10$ chaque, on mange un sacré bon repas qui vaut facilement 20$ à Montréal. Ça fait franchement du bien de la bouffe Japonaise. On termine avec nul autre que le signe Hollywood sur la montagne. Il fait sombre et il est difficile à prendre en photos, mais on le voit. Une fois de plus, je remets les pieds là où je les ai mis en janvier dernier avec mes parents, ma soeur et Mia. Exactement au même endroit sur le montagne, je regarde à nouveau ces lettres qui sont en quelque sorte, un partie de la raison pourquoi je fais ce métier aujourd’hui. C’est fou tout de même et j’en suis bien heureux.