La journée commence en se disant que nous allons découvrir Hollywood. Cependant, je le sais bien au fond de mon coeur qu’aujourd’hui, c’est la finale de la NBA (basketball). Et ce n’est pas seulement une finale ordinaire, c’est le 7eme match de deux équipes légendaires: Los Angeles Lakers et Boston Celtics (mon équipe préférée). Et où on se trouve? À Los Angeles justement. On va déjeuner dans un café à une rue du motel, au Spilogy (café au coin de Broadway et Linden). Tout est biologique et équitable, ils recyclent, le mocha frappe est délicieux et ils offrent un paninis déjeuner au saumon fumé. On se croirait à la maison. Ça fait du bien.
Une fois la journée commencée du bon pied avec un bon déjeuner, direction Hollywood. En chemin, on m’oblige (et j’accepte difficilement) de faire un détour vers le Staples Center, là où dans 8h aura lieu la finale de basket. Un détour juste pour voir. Voir s’il y aurait billets encore disponibles. On marche un moment, je fais quelques endroits (car aux guichets tout est vendu) et je tombe sur deux billets (je n’indiquerai pas le prix, je risque de passer pour un fou et un richeton, mais pensez à un fou des Canadiens de Montréal qui met la main sur des billets de la coupe stanley à Montréal… ça vous donne une idée). Je réfléchis longuement (un gros 10 secondes) et je les achète. Ce soir, je vais voir les Lakers (mon équipe préférée à l’époque où je jouais pour Georges-Vanier) contre les Celtics, à L.A. en finale et 7eme match. Je l’ai-tu assez dit?
Le reste, vous le savez. J’ai eu du plaisir et j’ai été au match qui passera à l’histoire. Je me faisais rire de moi avec ma casquette des Celtics (ils ont perdu en plus). La victoire a fait une émeute, l’ambiance était folle (dans tous les sens), mais j’y étais. Il y a 10 ans, je faisais mes premiers entraînements de basket ball dans les gymnase de Georges-Vanier. Ignorant qu’un jour, cette passion pour ce sport me transporterait à Los Angeles en 2010 pour assister au match le plus attendu en 20 ans.
PS. On a quand même collé un sticker des Lakers sur la voiture… parce que ça sentait les vitres brisées avec un collant des Celtics. Les fans ne sont pas si intenses, mais ne faisons pas si confiance à l’amateur saoûl agité et trop expressif.
Comme un de nos collants le dit si bien: « Never underestimate the power of stupid people in large groups. »