J’ai décidé de réunir toutes les journées passées à Las Vegas puisque dans mes souvenirs, tenter d’organiser ce qui s’est passé exactement, quand et comment est un peu difficile. Non pas à cause de l’alcool, mais bien parce que tout se ressemble là-bas. À première vue, c’est beau. Mais puisque j’y suis allé en janvier dernier, j’avais déjà fais le tour et pour moi, Las Vegas était plus synonyme de congé et de relaxation parce que je n’avais aucune pression à visiter la ville ni la peur de manquer quelque chose. Been there, done that.
Néanmoins, voici un peu à quoi a ressemblé notre séjour dans la ville du divertissement numéro #1 de l’univers. À notre arrivée à Las Vegas à 4h du matin (après une journée de fou dans la Grand Canyon), il n’y a plus de chambres ordinaires pour la nuit à notre hôtel le Imperal Palace, donc on nous donne un Pent House pour la nuit. C’est mini appartement avec un grand salon, un bar, 2 télés LG 40 pouces, une chambre à coucher avec un énorme lit, une salle de bain de luxe avec un bain tourbillon qui ressemble à un spa. Ça surprend! Malgré l’heure très matinale, on va marcher sur la strip de Vegas jusqu’à 7h. On se lève à 10h00 pour acheter des billets pour le Cirque du Soleil. On a des billets pour Love et Elvis (Marie-France pleure presque en tenant les billets dans ses mains). On passe le reste de la journée à marcher.
Vers midi, en face du Paris Hotel, Mia apprend une triste nouvelle de Montréal (qui m’attriste énormément). Mamie Gilda nous a quittée. C’est souvent dans ces moments là qu’on a l’impression que le temps arrête. Que tout fige. Cependant, à Las Vegas, ce moment là n’arrive pas. C’est comme Time Square à New York. Le monde ne cesse pas de tourner. Malgré ce poignard au coeur, je ne pouvais m’empêcher de regarder le spectacle de fontaine en face au Bellagio pendant que je pleurais à chaudes larmes le départ d’une dame que j’ai beaucoup aimée et que j’aime encore beaucoup. Vous allez nous manquer, surtout pour vos histoires d’après repas et pour les si délicieux « calzone » (aucune idée de l’orthographe!).
Le reste du séjour est effectivement très « relaxe »: marche, marche, marche, magasinage, Lacoste, Lacoste. Le groupe s’est divisé pour la première fois. Ça fait du bien, 3 semaines à se voir 24 sur 24, on commence à avoir de la misère à s’endurer à certains moments et c’est bien normal. Tant mieux qu’on le réalise que 3 semaines plus tard, c’est signe qu’on aime ça être ensemble. Contrairement à notre voyage en janvier, on mange bien à Vegas. On trouve d’excellents sandwiches au « Earl of Sandwich » au Miracle Mile du Planet Hollywood et on mange un très bon repas italien (pour presque rien) au Fashion Mall en face de l’hotel « Encore ». Le spectacle d’Elvis du Cirque du Soleil est un bien beau spectacle du type Broadway. Il n’y a pas d’histoire à de relater la vie du « king » sous forme de comédie musicale. C’est bien et divertissant. J’aurais aimé un spectacle plus élaboré, mais c’était bien. Love est toujours aussi beau (on l’a vu en janvier). Les frissons sont là, on est fier et on admire la mise en scène de Dominic Champagne. Marie-France pleure comme une folle tout le long du spectacle. Dah! Un soir, je célèbre la victoire des Boston Celtics dans la rue avec d’autres partisans. J’affiche mes couleurs et je me fais un paquet d’amis. Même les échanges avec les partisans des Lakers sont amicales et drôles. J’aimerais tellement que ce soit comme cela au hockey… au lieu de ça, les partisans se cassent la gueule comme des sauvages… En quittant Las Vegas, on fait un tour dans un vrai magasin de photo. J’y vais pour me procurer un trépied. Je sors de là avec un trépied et une lentille Canon 16-35mm F2.8 Série L. Un bijou. Comme j’ai toujours dis, l’argent c’est fait pour dépenser, et en plus, ça va me servir professionnellement. Je ne le regretterai pas. On quitte Vegas et le Nevada pour la ville de Beatty, en bordure du Parc National de Death Valley.
Constat: À Las Vegas, on a pas l’impression de marcher beaucoup car toutes les affiches sont énormes. Donc quand on les voit, on a l’impression que tout est à côté. Mais quand on prend le temps, on réalise assez vite que le 5 minutes qu’on donnait entre deux hôtels est finalement plus un 25 minutes. Ce qui explique mes deux énormes ampoules et mon mal de pied. On a beaucoup marché (surtout en faisant suite à notre randonnées dans le Canyon).