Le levé est de bonne heure aujourd’hui, on a beaucoup de route à faire. On commence par un très bon déjeuner à Santa Fe au Louie’s Corner. On mange dehors sur la terasse et on arrive meme a prendre un cafe sans avoir chaud, la preuve qu’on est vraiment bien à l’extérieur. Le ciel est si bleu qu’on a l’impression de porter des lunettes de soleil. L’aventure se poursuit de façon verte alors qu’on cherche désespérément un bac à recyclage, question de vider un peu les deux sacs qu’on traîne dans la van.
Une fois à l’extérieur de la ville, on ne peut qu’apprécier les décors du Nouveau-Mexique. À notre arrivée, je riais en voyant leur slogant : « Land of Enchantment ». Je me disais qu’il devait tellement y avoir rien qu’ils devaient se donner une raison d’exister. Shame on me. C’est un des rares états dont je n’ai pas lu sur son histoire et sa position géographique. J’aurais dû. Ou pas, parce que peut-être que l’effet surprise n’aurait pas été aussi grand. C’est magnifique. C’est réellement l’état le plus dépaysant et le plus surprenant. Avec ses collines peu fournies, ses montagnes désertes et rocailleuses, ses déserts arides et invitant et sa riviere Rio Grande qui large son canyon, visuellement, le Nouveau-Mexique est un lieu « enchanté ». Notre première destination est le parc nationnal de Bandelier. La route dans les montagnes est folle. Je n’avais vécu de telles sensations auparavant. On a l’impression de voler au milieu de nul part. Bandelier est un ancien village amérindien dans les montagnes où les amérindiens vivaient il y a des milliers d’années. C’est notre première journée de trecking officielle. La randonnée s’étend sur 5 miles environ. Nous marchons sur le bord de la montagne et nous pouvons entrer dans les grottes naturelles qui servaient de logements. On prend également un chemin qui mène vers l’ « Alcove House » qui se situe à 140 pieds plus haut, seulement accessible par échelles louches, hautes et en bois. Vive avoir le vertige, de façon maladive et vive l’orgueil de ne pas vouloir manquer quoi que ce soit. J’ai bien fait. Une fois en haut, après avoir bravé les hauteurs, on découvre un creux dans la montagne où une maison est installé dans le sol. Un site religieux. C’est une expérience unique.
Par la suite, on fait un stop rapide à Los Alamos, une ville secrète et louche où la première bombe atomique a été conçue. C’est une ville où les plus grands scientifiques viennent travailler. C’est effectivement très spécial comme atmosphère: une ville presque fantôme au milieu des montagnes qui a un poste de garde à l’entrée pour contrôler le traffic. Intrigant. La route continue. Notre but reste néanmoins d’atteindre Taos pour le couché de soleil. C’est apparemment l’endroit le plus beau pour l’admirer au Nouveau-Mexique. Une fois arrivée nous aurions aime rentrrer dans le pueblos de Taos, la réserve amérindienne où on peut y voir les maisons les plus vieille des États-Unis, mais c’était fermé au public. On retourne donc vers la ville à la recherche d’un restaurant. On trouve le Doc Martin. C’est cher, mais on a faim, très faim. À l’entrée, on se fait servir comme de la merde. L’hôte perd patience parce qu’on ne la regardait pas quand elle nous a demandé de la suivre, une fois à la table, un bestboy nous sert de l’eau comme si on ne valait rien , il lance presque les verres sur la table et par la suite une serveuse nous demande ce qu’on veut, mais elle a l’air sur l’acide…. On décide de quitter en grand. On les remercie pour leur service de marde et on quitte pour la Plaza de Taos.
Une chance car de cette façon nous avon pu profiter du couche de soleil que je catégorise comme le plus beau et le plus intense que jai vu de ma vie. La colorimétrie était intensément puissante. Toutes les couleurs y étaient, sauf le vert. Ça donne une idée! On termine la soirée repas au Alley Cantina où on mange très bien et où on se fait demander si on est portugais. Très drôle. La route continue pour 4h durant la nuit, on tombe sur deux coyotes au milieu de la route et on aboutie à Bloomfield pour un dodo mérité (j’ai encore les muscles figés suite au stresse dû à mon vertige et à notre marche de 5 miles!) à notre très bon ami, le Motel Super 8.