On se lève à 11h00, une autre journée où on se la coule douce. On se prépare et Mia et moi allons à la chambre des 4 autres. Toc! Toc! Marco me répond les yeux dans la graisses de bines, il est midi et tout le monde dort. On se donne rendez-vous plus tard à la Plaza de Santa Fe.
Quelques pas à l’extérieur et on réalise qu’il faut 32 degrés dehors et que ça ne parait pas. Le vent est chaud, mais très doux. L’air est sec (ce qui explique mes saignements de nez à répétition!). En route vers la Plaza, on meurt de faim et on est prêt à prendre n’importe quel restaurant. On déjeune au Sage Bakery, une pâtisserie très charmante près du motel où pour moins de 20$, on a deux énormes sandwichs santé, deux thés glaciés Tazo et un pain au chocolat fou.
Le reste de la journée se passe en amoureux. On explore la ville. Santa Fe est zen. Personne ne se la croit, tout le monde passe un bon moment. C’est vraiment à part des États-Unis. Sur le chemin, on tombe sur le magasin « Camera & Darkroom », on y trouve la caméra de Marco, finalement. Mia fait les magasins de bijoux amérindiens, tout est si beau. C’est pratiquement quétaine d’aimer un endroit autant du premier coup. C’est cliché.
En marchant, on trouve la galerie Chuck Jones (grand réalisateur d’animation 2D chez Warner Bros où il a réalisé les meilleurs films de Bugs Bunny et cie, bref un mentor éloigné pour moi!). On fait le tour des cadres à vendre et je ne peux résister. Mia me fait le cadeau d’un cadre issu d’un épisode de Bugs Bunny. Grand et beau moment de ma vie d’avoir cela entre mes mains. Note : la boutique est gérée par les enfants et la famille de M. Jones, donc ce n’est pas de l’arnaque.
Repos dans le parc, guitare à la main, je joue quelques accords. Étendu au soleil avec le reste du groupe, disons que ça ne pourrait pas être mieux. Des policiers viennent nous voir et nous demande presqu’avec regret de nous enlever du gazon. Ils sont si gentils qu’on se demande franchement si c’est une blague.
Souper « Au petit prince ». Burrito épicé, super bon, mais j’ai trop mangé, comme Simon. Le serveur était si passionné (du moins, c’est ça que ça laissait paraître), on n’avait jamais vu ça. Visiblement, c’est soit parce que la ville au complet est comme cela ou soit parce qu’on a un bon timing et on tombe seulement sur de bonnes expériences! On passe la fin de soirée au Plaza, on s’amuse avec la guitare et on écoute la musique des artisans du quartier.
Bilan de Santa Fe : définitivement un lieu enchanté au beau milieu de montagnes qui s’étendent dans le désert. Un oasis libre et zen.