On quitte notre maison qu’est devenu la chaîne de motels Super 8 pour retrouver Dallas, grande ville axée sur l’économie au Texas. Je réalise à ma grande surprise que c’est beaucoup plus sec qu’hier. La chaleur pourrait devenir endurable? Sûrement. La bonne nouvelle pour tout le monde, quand je ne me chiale pas, c’est bon signe. On verra demain.
Arrivé à Dallas, on trouve facilement du stationnement (étrange pour une ville qui semble si grande) et on réalise que c’est aussi vide de monde le jour. On mange à la mexicaine sur Market Street et on découvre un magasin de souvenirs avec des collants drôles et politiques. C’est le premier état où on sent réellement le conflit « républicains vs démocrates ». Le people est divisé et s’insulte royalement de façon public. On ne peut qu’esquisser des sourires en voyant cela.
« Live large, think big » – Slogan du Texas
On marche un peu et on tombe sur le musé sur le règne et l’assassinat de John F. Kennedy, le Sixth Floor Museum qui prend place à l’étage et à la fenêtre d’où Lee Harvey aurait tiré. La visite vaut sincèrement le détour. Tout comme la visite d’Alcatraz, on nous prête des écouteurs et nous passons au travers la ville du président via des photos, articles et vidéos d’archives. Une fois à l’extérieur, on en profite pour faire un arrêt au lieu mythique (quoique réellement visuellement ordinaire) où JFK s’est fait tiré. Il y a un « X » au sol pour marquer l’endroit où il est mort.
La marche continue et on réalise qu’il n’y a tout simplement rien, même ce que nous propose notre livre de touriste nous amène à des endroits complètement ordinaire. On décide donc de quitter la ville pour de bon et d’aller chercher mon iPhone au Apple Store où je l’ai laissé pour la réparation de l’écran. Coïncidence intéressante, le commis qui me sert me dit qu’il sera à Montréal la semaine prochaine pour le grand prix. Le monde est petit.
Nous prenons la route vers Fort Worth (ville annexe de Dallas) dans l’espoir d’y trouver quelque chose de plus intéressant. Et non. Ça semble aussi ordinaire. Sur la route, nous passons au travers une tempête électrique où nous voyons plus d’une centaine d’éclairs violents. Il y a même des inondations, des pancartes renversées et des arbres arrachés.
Prochain stop : Arrêt au bar mythique Billy Bob’s Texas. Le plus grand bar au monde (apparemment). À notre arrivée, on constate que la grosseur est effectivement folle. C’est grand à ne plus finir. Malgré la tempête et le peu de clients, on s’amuse, on mange un jumbo hotdog, on écoute de la musique country avec les cowboys texans et on joue au billard. On aura vu le nécessaire de Fort Worth.