La journée débute avec une visite au lieu plus que mythique de la « Fontaine de Jouvance ». Apparemment que si on y boit l’eau qui y découle, on obtient la vie éternelle. Donc, on se prend quelques verres, c’est à volonté et il fait chaud pas possible ! C’est un site touristique avec quelques emplacements expliquant les débuts de a colonisation. C’est coquasse, mais rien de réellement surprenant. On dirait un parc récréatif pour enfants entre 8 et 14 ans. Ce qui est le plus intéressant, c’est les paons en liberté qu’on s’amuse à prendre en photo. N’oublions pas que l’entrée est de 9$…
On quitte par la suite pour New Orleans en Louisiane. Le GPS indique 800km avant la prochaine sortie. La route est longue et très ordinaire. La 10 ouest n’a rien d’exotique, omis quelques palmiers.
Nous arrêtons à Pensacola, une autre des plus vieilles villes des Etats-Unis, toujours en Floride pour souper. On se dirige vers un pub irlandais réputé, mais on y apprend que le temps d’attente sera de 30 minutes et qu’il n’y rien en bas de 20$. On se dirige alors vers l’opposé : un buffet chinois. Pas cher, à volonté, on se dit que c’est un bon choix. La bouffe est « okay », il y a un mélange « ananas, guimauve et sauce blanche » qui nous lève le cœur. On a à peine fini de manger qu’on se fait demander de payer : « Pay now ? Pay now ! Pay now ? ». On dirait que la serveuse connaissait pas un foutu mot d’anglais. Fou rire et malaises…
On quitte la Floride, on met « Sweet Home Alabama » à la 2eme seconde de notre entrée dans l’état d’Alabama. On fait un arrêt pour trouver des collants de l’Alabama car nous voulons garnir notre voiture, la « Babel-Mobile-Voyage-Mobile ». Après peine et misère, on en trouve. On réalise qu’il y a rien en effectivement rien en Alabama.
On réalise qu’il y a encore moins rien au Mississippi.
Il est 1h00 du matin et on arrive à New Orleans. On voit les quartiers ghetto, tous les motels sont « bookés » pour le long weekend du Memorial Day. On en trouve un à côté d’une prison : mauvaise idée. Big time ! On continue de chercher, il fait chaud et humide, il pleut, personne ne veut être ici, surtout pas moi. C’est le moment du voyage où je pense à mon lit à Montréal pis j’me dis, quessé que je fout icitt ?
On trouve finalement un Econo Lodge l’autre côté de la ville, on le prend et j’ai besoin de dormir. Question de péniblement attaquer la ville demain d’un bon pied et tenter de croire qu’elle sera plaisante à visiter.