Jour 46: Wisconsin, Illinois, Indiana, Michigan et le Canada!

La journée est fort simple: atteindre le Canada en 11 heures de route. Bien que nous étions supposés arrêté à Chicago, la fatigue et le blues de notre chez soi a reporté notre séjour à Chicago pour une prochaine fois. De plus, avec la fête nationale, il y serait forcément difficile d’y séjourner et de trouver des accommodements de touristes. On a néanmoins quelques beaux points de vues de la ville de loin. La route est longue et ressemble de plus en plus à celle du Québec. Ça nous rend nostalgiques. La fin du voyage approche! On traverse sans s’en rendre compte un paquet d’états qui se ressemblent plus les uns que les autres.

On fait une pause souper à Détroit. On se dit qu’il faut terminer avec un dernier repas aux États-Unis (bien que notre dernier repas se fera demain à Niagara Falls!). On choisi Detroit. La ville est morte. Il n’y personne à part des feux d’artifices qui explosent de partout. On s’arrête manger au Big City Bar & Grill, le seul restaurant encore ouvert. On prend une pizza et on se rappelle déjà des moments du voyage. On s’en que la séparation et que la routine en groupe, entre ami(e)s s’étend petit à petit. Après près de 7 semaines, on a hâte de retourner à nos choses, mais on s’est habitué et on n’a pas eu de problèmes ensemble. On est rendu habitué! On quitte Detroit sachant qu’on y remettra certainement jamais les pieds (tout comme Dallas!). L’architecture est joli, mais rien de plus et on s’entend, il semble n’y avoir rien à faire! On continue vers le nord. 45 minutes plus tard, on est aux douanes canadiennes et je me fais servir pour la première fois en français. Etonnamment, c’est aussi compliqué rentrer au Canada après un voyage de 7 semaines qu’après un voyage de 3 jours. Une couple de questions, un sourire et bienvenue au Canada. Ah que ça fait du bien de se sentir chez soi! On met une série de chansons québécoises pour célébrer le retour au pays et on abouti dans un Motel 6. Demain, dernier arrêt à Niagara Falls et direction Montréal. J’ai le blues de la métropole!

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