Janvier 2013 à juin 2016: 1000 jours plus tard…
De la construction des décors à la planification des effets visuels à la distribution et aux ventes; j’ai l’impression que j’ai fait plus que mes classes sur Projet-M. Ce fut une combinaison de mauvais et de bons coups, d’erreurs et de chance, de beaucoup d’heures et de sacres pour en arriver au résultat qu’on connait aujourd’hui.
L’ironie de toute cette histoire, c’est qu’en écrivant cet article je réalise que le projet m’a habité aussi longtemps que le calvaire dans lequel j’ai balancé mes astronautes. J’avais dit à la blague alors qu’un 2×4 se posait dans les décors qu’on serait peut-être voué au même sort. J’aurais dû toucher du bois. Comme eux, je me suis isolé dans l’unique but de suivre une mission qui me dépassait et qui, une fois entamée, méritait d’être exécutée du mieux que je le pouvais. Trop avait déjà été sacrifié. Et croyez-moi, il y en a eu des moments où si j’avais pu rentrer sur Terre moi aussi, j’aurais essayé. Mais force est d’admettre que cela se termine (finalement) et qu’au moins, cette histoire aura fait le tour du monde et qu’elle m’aura amené avec elle.
Donc, 14 prix et 28 sélections plus tard, « Mama, I’m coming home. »
« Tout astronaute est parfaitement conscient qu’il ne rentrera peut-être jamais chez lui.
La mission prend fin réellement que lorsqu’il met les pieds sur Terre. »
– Luc Côté
